top of page

Relation miroir : Ce que je projette sur l’autre me parle de moi

Dernière mise à jour : 3 mai

La relation comme révélateur, pas comme refuge.

Tu crois connaître l’autre. Tu crois savoir ce qu’il/elle fait ou ne fait pas, ce qu’il/elle ressent, ce qu’il/elle veut dire.

Mais en vérité, tu vois l’autre à travers tes filtres. Et ce que tu ressens dans la relation parle souvent plus de toi que de lui/d’elle.


Dans une forêt dense et brumeuse, deux personnes se font face, séparées par un grand miroir fissuré. Au lieu de refléter leur image, le miroir révèle un enfant recroquevillé et un animal bless


1. La réaction est un miroir, pas une preuve


Tu te sens rejeté·e ?Tu te sens jugé·e ?Tu te sens ignoré·e ?Tu crois que c’est l’autre qui fait ça. Mais c’est ta blessure qui parle, et l’autre l’active, consciemment ou pas.

La réaction que tu vis n’est pas une preuve de ce que l’autre est.C’est un indice de ce que tu portes.


2. Ce que tu cherches à corriger chez l’autre est souvent ce que tu fuis en toi


Tu veux qu’il/elle soit plus présent·e, plus doux·ce, plus stable, plus engagé·e, plus libre, plus intense ?

Pose-toi une vraie question :

Et si ce que tu demandes à l’autre est exactement ce que tu n’oses pas assumer en toi ?

La relation devient alors un théâtre : tu projettes, tu ajustes, tu compenses. Et tu crois aimer.



3. Les relations ne nous trahissent pas : elles nous révèlent


Tu te retrouves encore une fois dans un lien qui t’étouffe. Ou qui t’ignore. Ou qui te vide.

Ce n’est pas une erreur. Ce n’est pas “pas de chance”.

C’est une mise en lumière. Un pattern. Une répétition. Une tentative inconsciente de revivre pour rechoisir autrement.

Tant que tu ne regardes pas ton miroir en face, tu rejoues les même relations. Encore. Et encore.



4. Sortir du triangle : victime, sauveur, bourreau


Tu n’es pas victime. Tu n’es pas bourreau. Tu n’es pas sauveur. Tu es parfois tout ça. Mais aucun de ces rôles n’est ta vérité.

Ce sont des réflexes de survie intégrés dans l’enfance.Et qui continuent de gouverner tes relations si tu ne les détricotes pas.


5. Reprendre sa place dans le lien


Ce que tu projettes sur l’autre… tu peux le retirer. Ce que tu attends de l’autre… tu peux commencer à te le donner. Ce que tu subis dans la relation… tu peux cesser d’y consentir.

La relation est un miroir. Mais tu n’es pas obligé de croire au reflet. Tu peux choisir de redevenir le sujet de ta relation. Pas l’objet d’un scénario ancien.

🧭 Conclusion : Regarder l’autre, c’est parfois commencer à se voir en relation dans ce miroir


Tu peux continuer à attendre que l’autre change.Tu peux continuer à pointer ce qui ne va pas chez lui, chez elle, chez eux.

Mais à un moment, la question devient simple :

Qu’est-ce que ça dit de moi ?Et qu’est-ce que je vais faire avec ça ?

Les relations sont des déclencheurs. Des activateurs. Des révélateurs.Mais elles ne te transformeront pas à ta place.

Ce que tu refuses de voir en toi, tu le projetteras sur l’autre.Ce que tu guéris en toi, tu n’as plus besoin de le reprocher.

Et c’est là que commence la relation consciente : Pas quand tout est réglé. Mais quand tu cesses de fuir ce que le lien révèle sur toi.



Tu veux clarifier où tu en es vraiment dans ton parcours personnel ?

Découvre mes accompagnements en thérapie relationnelle systémique.



Comments


bottom of page