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Mon cabinet est né d’un élan viscéral : celui de créer un espace sacré où les corps puissent redevenir porteurs de vérité énergétique, et non de sexualité terrestre.

 

À l’origine, À Corps Ouverts incarnait ce que je pressentais comme vital : réhabiliter le corps comme temple de conscience. J’y pratiquais le massage tantrique, à l’opposé total de la dérive sexualisée qui, trop souvent, discrédite cette voie profonde.

Pour moi, le toucher tantrique est une prière silencieuse : une reconnexion à l’instant présent, par une intention pure et une attention sacrée portée au Soi. Ce n’est pas une quête de sensation, mais une réintégration subtile de ce que nous sommes : énergie vivante.

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En pratiquant, j’ai découvert que mon amour inconditionnel révélait spontanément l’énergie de l’Enfant Intérieur de mes client·e·s. Le Tantra, dans son essence, leur offrait une reconnexion à leur puissance de vie — cette Kundalini qui soutient notre chemin d’individuation. Et moi, je devenais ce regard qui ne fuit pas la douleur, cette main aimante qui touche sans prendre ou écraser, cette présence maternelle aimante capable d’accueillir l’impensable.

 

Mais je me suis aussi confrontée à une limite profonde.

Aussi subtil et sacré que soit le toucher, il ne suffisait pas.

• d'un côté, au sortir du cabinet, mes client·e·s retombaient — seuls — dans leurs automatismes, leurs carcans, leurs silences. Certain·e·s me demandaient d’aller plus loin.

Mais je ne pouvais pas être cette main qui lâche trop tôt.

• d' l'autre côté, malgré un cadre très clair, un temps d’explication conséquent, j’ai vécu trop de confrontations non constructives. Des refus de recevoir un "non", des incompréhensions sur ma posture, des projections sexuelles sur un soin qui n’en avait aucune.
  Je sentais, parfois, que l’énergie de vie de leur Enfant Intérieur allait être violentée — et que c’était moi qu’on allait utiliser, consciemment ou non, pour le faire.

Je refusais de devenir cette extension de leur confusion, cette tétine affective à laquelle on s’accroche pour ne pas pleurer.
Et je ne pouvais pas être cette main qui se laisse instrumentaliser.

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Certain·e·s me demandaient d’aller plus loin.
Mais je ne pouvais pas être cette main qui lâche trop tôt, ni cette main qui se laisse instrumentaliser.
Je ne voulais ni entretenir un espoir passager, ni renforcer une dépendance.

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Je voulais accompagner vraiment, jusqu’au bout. Offrir un espace où celles et ceux qui le souhaitent puissent sortir de l’addiction au sexe matérialisé — utilisé comme échappatoire — pour accéder à une véritable gestion émotionnelle, mature, apaisée, responsable.
Et aussi, ainsi leur permettre de découvrir le plaisir sexuel terrestre dans sa pleine puissance : celui qui naît entre adultes sereins, ancrés, respectueux d’eux-mêmes — et non entre enfants blessés en quête d’un reflet flatteur dans le miroir de l’autre.

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Alors j’ai fermé le salon.
Je me suis retirée.
Je suis allée rencontrer en moi celle qui peut accueillir ces enfants en souffrance, coincés dans des cages d’adultes conformistes, compressés dans une pseudo-normalité sans âme.

 

C’est là qu’est né Accords Ouverts.

 

Un espace d’accompagnement quotidien, systémique et incarné.
Un lieu pour sécuriser, ancrer, libérer — avec rigueur, présence et vérité.
Un cabinet où je conjugue clairaudience, clairvoyance et structures concrètes pour que vos transformations soient durables, votre individuation réelle, et votre vie relationnelle profondément renouvelée.