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Qui dirige ma vie : Qui décide quand je ne choisis pas ?

Dernière mise à jour : 6 mai

Regarder en face ce qui me fait agir, ou fuir.


On pense souvent que ne pas choisir, c’est “laisser venir”. Mais ne pas choisir, c’est laisser quelqu’un ou quelque chose d’autre décider à notre place.

Et ce “quelqu’un” est souvent invisible. Il parle avec la voix de ton passé. Il agit sous le masque du bon sens. Il avance dans tes gestes du quotidien.



Représentation symbolique de l’enfant intérieur qui influence nos décisions inconscientes.


 1. Les décisions automatiques ne sont pas neutres


Tu crois que tu laisses les choses se faire.Tu crois que tu attends “d’être prêt·e”. Tu crois que tu es prudent·e.

Mais chaque non-choix est une soumission implicite à un ancien scénario. Une loyauté ancienne. Une peur déguisée.

Si tu ne décides pas, tes automatismes décident pour toi. Et ces automatismes ne sont pas neutres. Ils sont souvent le fruit de ce que tu n’as pas encore osé regarder.


2. Loyautés familiales : quand tu vis la vie de quelqu’un d’autre


Tu veux faire différemment… mais tu reproduis. Tu veux t’affirmer… mais tu te retiens. Tu veux créer… mais tu attends l’autorisation.

Ces freins ne sont pas toujours les tiens. Ce sont ceux que tu portes pour tes parents, ta lignée, ton système familial.

Le besoin de reconnaissance, de sécurité, de ne pas déranger…sont des moteurs puissants quand on n’a jamais osé s’en détacher.

Et ils dirigent ta vie tant que tu ne les démasques pas.



3. Quand ton "je suis comme ça" est une prison


“Je suis comme ça.”“C’est ma nature.”“J’ai toujours été comme ça.”

Vraiment ?Ou est-ce un rôle appris, validé, récompensé ? Une manière de ne pas prendre le risque d’être autre chose ?

Ce que tu appelles ton tempérament est peut-être ton conditionnement. Et ce que tu appelles ta “zone de confort” est peut-être une cage.

Tu n’as pas à te battre contre toi. Mais tu peux cesser de confondre ta personne avec tes mécanismes.



4. Le silence comme stratégie d’effacement


Beaucoup de gens “laissent faire” sous couvert de lâcher prise. Mais en vérité, ils s’effacent. Ils laissent le système social ou familial reprendre la main.

Tu ne veux pas blesser ? Tu ne veux pas brusquer ?Tu attends que “ça se décante” ?

Dans ce silence, pose toi la question "qui dirige ma vie ?" Pendant ce temps la structure ancienne se réinstalle. Parce que ce que tu ne poses pas, d’autres le décident pour toi.



5. Reprendre la main, ce n’est pas tout changer. C’est décider ici.


Tu n’as pas besoin de faire une révolution.Tu as juste besoin de commencer à dire :

  • “Là, je fais ça pour faire plaisir. Je le sais.”

  • “Là, je ne choisis pas. Je me laisse porter.”

  • “Là, je fuis l’inconfort d’un vrai positionnement.”

Ce niveau de lucidité change la donne. Ce n’est pas “changer de vie”. C’est reprendre la direction de la tienne.


🧭 Conclusion à qui dirige ma vie :

ta vie est un système. Soit tu l’occupes, soit il t’utilise.


La question n’est pas “suis-je libre ?”La question est : qu’est-ce qui agit en moi quand je ne suis pas présent ?

L’évolution commence quand tu arrêtes de croire que tu sais qui tu es. Et que tu acceptes de regarder qui agit à ta place.



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