Agir… ou non-agir ?
- 23 juin
- 3 min de lecture
Et si vous inversiez la question
1. Quand l’action devient une fuite déguisée
Nous vivons dans une société où l’agitation est reine. Faire, produire, performer : voilà les injonctions que nous avons souvent intégrées dès l’enfance, dans notre couple, notre famille, notre travail.
Mais à force d’agir pour répondre à une attente ou fuir une sensation inconfortable – comme la solitude, l’impuissance ou l’angoisse de la rupture – nous finissons par nous perdre.
Nous ne savons plus si nous agissons par choix ou par peur.
Agir trop tôt ou trop fort, c’est parfois interrompre un processus naturel qui était déjà en cours.
Le non-agir, tel qu’enseigné dans le taoïsme par Maître Zhuangzi, n’est pas une inaction paresseuse. C’est une posture de présence. Une capacité à sentir le moment juste où intervenir, comme un jardinier qui sait quand arroser… et quand attendre.
2. Le non-agir, une sagesse intérieure à cultiver
Inspiré du Wu Wei, le non-agir repose sur une compréhension intime de soi et du monde.
Il ne s’agit pas de renoncer à l’action, mais de sortir de l’action compulsive. C’est une manière subtile d’entrer en résonance avec ce qui est déjà là, de laisser la vie se dérouler… sans y ajouter de résistance.
évaluer ce qui vous convient ou non.
Le non-agir est la forme la plus fine d’intelligence relationnelle.
Cela peut paraître contre-intuitif, surtout pour un esprit asservi d’esprit, qui a appris à répondre vite, à prouver sa valeur par la maîtrise ou la réactivité.
Mais la nature, elle, opère par cycles.
La rivière ne force rien : elle contourne les obstacles avec fluidité. Comme dans tout coaching relationnel profond, il faut parfois suspendre le faire pour laisser émerger l’essentiel.
3. Hacker de cœur : ressentir avant de faire
Dans un monde où l’on nous apprend à penser avant de ressentir, il est révolutionnaire d’inverser la logique.
Et si l’action la plus puissante était, dans certains cas, de rester immobile, ou non-agir ... un temps ?
De laisser l’émotion remonter. Le lien se dire. Le besoin se préciser.
Ce moment de suspension, que tant redoutent, est souvent celui où l’on touche son enfant intérieur, sans masque ni stratégie.
Ce n’est qu’en revenant à l’essentiel que l’on peut poser des gestes justes et féconds.
Le Sage Rumi disait : “Là où tu te tiens, creuse. Le puits est là.”
Autrement dit, la solution n’est pas dans une fuite en avant. Elle est dans la qualité de notre écoute. Une écoute qui fait place à la présence du parent aimant en soi, celui qui rassure, soutient, et n'agit pas pour fuir.
4. Conclusion de agir ou non agir :
Quand l’action vient du bon endroit
Ce n’est pas l’action qu’il faut remettre en question. C’est l’origine intérieure de l’action.
Quand l’impulsion naît d’un alignement profond entre le corps, le cœur et l’esprit – ce que j’appelle les accords de corps – alors l’action devient évidente, paisible, efficace.
Elle n’a plus besoin d’être prouvée ou justifiée. Elle découle naturellement de qui l’on est devenu.
Là où il y a calme intérieur, l’action est toujours juste.
C’est cela que je vous propose d’explorer à travers mon accompagnement.
Sortir des automatismes réactifs. Apprendre à ressentir pleinement.
Et redonner à votre adulte responsable la capacité de poser des choix reliés, ancrés, vivants.
Pour que chaque rupture devienne un passage. Pour que chaque lien s’ajuste en conscience.
Vous souhaitez clarifier où vous en êtes vraiment dans votre parcours personnel ?
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